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La Vie Chrétienne
13 mai 2021

réflexion sur la parousie du Christ et le millenium

 

 

Quelques réflexions sur la parousie du Messie, le retour du Christ et le millenium.

 

A quel moment de l'histoire sommes-nous ? Attendons-nous "l'enlèvement" de l'église ou a-t-il déjà eu lieu ?

Le millenium, le règne de notre Messie Yeshoua (Jésus) a-t-il lieu actuellement ou est-il à venir ?

 

Il y a beaucoup de spéculations sur le millenium, alors que la Bible ne nous en dit que peu de choses.

 

Les évangélistes qui parlent d'enlèvement de l'église ajoutent beaucoup de choses qui ne sont pas dans la Bible, et ils ne mettent pas en pratique la Torah et ses commandements. De plus certains dirigeants à l'origine de ces mouvements chrétiens ont semble-t-il été francs-maçons ou appartenir à d'autres sociétés secrètes.

 

Une réflexion après avoir lu cet article en particulier : https://theunexpectedcosmology.com/did-yahushua-return-in-70-ad-i-think-we-missed-the-resurrection/

 

 

Matthieu 24

29Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. 31Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre.

 32Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche. 33De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. 34Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. 35Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

 

C'est la génération de ceux qui l'ont côtoyé à qui Yeshoua s'adressait, beaucoup l'ont compris ainsi parmi les disciples. Mais le texte a été interprété comme signifiant ceux de la génération à venir qui verrait les événements décrits dans le livre de l'Apocalypse se produire.

 

Des passages semblent pourtant montrer que la parousie (le retour du Messie, interprété parfois comme enlèvement) était imminente.


Matthieu 16

27Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.

 28Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir dans son règne.

 

Jean 14

1Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. 4Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

 

 

De plus, il semble plus logique que les élus, les 144 000 qui sont les prémisses, la première part de l'Agneau dans l'Apocalypse, aient été ceux qui ont suivi le Messie et qui l'on un jour connu. Certains espèrent faire partie des 144 000 en partie par orgueuil, en se disant qu'ils valent mieux que tous les croyants qui ont pu exister par le passé, et notamment les premiers chrétiens du premier siècle.

 

 

Comme il est écrit en Luc 17 :

20Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. 21On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.

 

 

Des textes des historiens de l'Antiquité semblent décrire l'événement de la parousie, en 66 et 70 ap. J.-C. Reste le problème de l'authenticité de ces textes, ont-ils été ajoutés ultérieurement, et si oui, pour quelles raisons ?

 

Toujours est-il que l'on retrouve les moments attendus d'accomplissement du calendrier biblique : après Pessah / Pâque accompli par Yeshoua sur le stauros (traduit improprement par croix, et connu comme la crucifixion), la fête des pains sans levain, le 8e jour de la fête voit le retour glorieux du Messie, 3 semaines d'années de prêche des deux témoins (sacrificateur et roi) réunis en la personne de Yeshoua, la Pentecôte qui voit le marquage des élus.

 

 

Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre VI, V, 3

Ce fut d'abord quand apparut au-dessus de la ville un astre semblable à une épée, une comète qui persista pendant une année. Avant la révolte et la prise d'armes, le peuple s'était rassemblé pour la fête des azymes, le 8e jour du mois de Xanthicos[32], Quand, à la neuvième heure de la nuit, une lumière éclaira l'autel et le Temple, assez brillante pour faire croire que c'était le jour, et ce phénomène dura une demi-heure. Les ignorants y virent un bon signe, mais les interprètes des choses saintes jugèrent qu'il annonçait les événements survenus bientôt après. Dans la même fête, une vache amenée par quelqu'un pour le sacrifice mit bas un agneau dans la cour du Temple, et l'on vit la porte du Temple intérieur, tournée vers l'Orient, - bien qu'elle fût en airain et si massive que vingt hommes ne la fermaient pas sans effort au crépuscule, qu'elle fût fixée par des verrous munis de chaînes de fer et par des barres qui s'enfonçaient très profondément dans le seuil formé d'une seule pierre -, s'ouvrir d'elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens du Temple coururent annoncer cette nouvelle au capitaine[33], qui monta au Temple et fit fermer la porte à grand'peine. Ce présage aussi parut encore très favorable aux ignorants : ils disaient que Dieu leur avait ouvert la porte du bonheur mais les gens instruits pensaient que la sécurité du Temple s'abolissait d'elle-même, que la porte s'ouvrait et s'offrait aux ennemis. Ils estimaient entre eux que c'était le signe visible de la ruine. Peu de jours après la fête, le vingt-et-un du mois d'Artemisios[34], on vit une apparition surhumaine, dépassant toute créance. Ce que je vais raconter paraîtrait même une fable, si des témoins ne m’en avaient informé : du reste, les malheurs qui survinrent ensuite n'ont que trop répondu à ces présages. On vit donc dans tout le pays, avant le coucher du soleil, des chars et des bataillons armés répandus dans les airs, s'élançant à travers les nuages et entourant les villes. En outre, à la fête dite de la Pentecôte, les prêtres qui, suivant leur coutume, étaient entrés la nuit dans le Temple intérieur pour le service du culte, dirent qu'ils avaient perçu une secousse et du bruit, et entendu ensuite ces mots comme proférés par plusieurs voix : « Nous partons d'ici.[35] »
Mais voici de tous ces présages le plus terrible : un certain Jésus, fils d'Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d'une paix et d'une prospérité très grandes, à la fête où il est d'usage que tous dressent des tentes en l'honneur de Dieu[36], et se mit soudain à crier dans le Temple : « Voix de l'Orient, voix de l'Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple ! » Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l'homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu'auparavant. Les magistrats, croyant avec raison, que l'agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu'aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l'inflexion la plus lamentable qu'il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus[37] lui demanda qui il était, d'où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l'homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu'enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté. Jusqu'au début de la guerre, il n'entretint de rapport avec aucun de ses concitoyens ; on ne le vit jamais parler à aucun d'eux, mais tous les jours, comme une prière apprise, il répétait sa plainte : « Malheur à Jérusalem ! » Il ne maudissait pas ceux qui le frappaient quotidiennement, il ne remerciait pas ceux qui lui donnaient quelque nourriture. Sa seule réponse à tous était ce présage funeste. C'était surtout lors des fêtes qu'il criait ainsi. Durant sept ans et cinq mois, il persévéra dans son dire, et sa voix n’éprouvait ni faiblesse ni fatigue ; enfin, pendant le siège, voyant se vérifier son présage, il se tut. Car tandis que, faisant le tour du rempart, il criait d'une voix aiguë : « Malheur encore à la ville, au peuple et au Temple », il ajouta à la fin : « Malheur à moi-même », et aussitôt une pierre lancée par un onagre le frappa à mort. Il rendit l'âme en répétant les mêmes mots.

 

Tacite, Histoires, V
XIII. Il était survenu des prodiges dont cette nation, aussi ennemie de tout culte religieux qu'adonnée aux superstitions, aurait craint de conjurer la menace par des voeux ou des victimes expiatoires (1). On vit des bataillons s'entrechoquer dans les airs, des armes étinceler, et des feux, s'échappant des nues, éclairer soudainement le temple. Les portes du sanctuaire s'ouvrirent d'elles-mêmes, et une voix plus forte que la voix humaine annonça que les dieux en sortaient ; en même temps fut entendu un grand mouvement de départ. Peu de Juifs s'effrayaient de ces présages ; la plupart avaient foi à une prédiction contenue, selon eux, dans les anciens livres de leurs prêtres, "que l'Orient prévaudrait, et que de la Judée sortiraient les maîtres du monde ;" paroles mystérieuses qui désignaient Vespasien et Titus.

 

D'autres textes antiques racontent pour cette période autour de l'an 70 qu'une trompette retentit et que les morts sortirent de leur tombeaux et s'élevèrent dans les airs vers les cieux.

 

 

Si actuellement le Messie règne, nous attendons donc la Nouvelle Jérusalem et la seconde résurrection.

 

Apocalypse 20

4Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. 5Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. 6Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans.

 

Apocalypse 21

1Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. 2Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. 3Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. 4Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

 

 

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